MANCI
Marque imaginée depuis 2019, le nom MANCI vient de ma mère.
Les valeurs de MANCI sont l’upcycling, le fait main, l’unicité des pièces, l’art et le non genré. Lier l’art et la mode, pouvoir transposer mes créations sur des supports engageants et portables.
Voilà l’objectif de MANCI.
« Quand art et mode épousent le bout de mes aiguilles. »
L.I.
QUI SUIS-JE ?
Je suis Léa Issarni, mannequin depuis 2015 et j'ai consacré ma carrière aux grandes maisons de couture, enchaînant castings, essayages, défilés, shootings et vidéos. De Paris à New York, en passant par Londres et Milan, j'ai exploré tous les aspects de l’univers de la mode.
Durant mes longues heures d’attente aux castings, je me suis mise à la broderie, débutant avec de petits morceaux de tissu que je trouvais ici et là. Peu à peu, j'ai commencé à appliquer ces broderies sur des vêtements.
Aujourd’hui, je me consacre à la peinture textile et à la broderie sur des matières recyclées provenant de grandes maisons de couture. J'intègre ensuite mes créations sur des vêtements vintage que je déniche, ainsi que sur des surplus de production ou des invendus.
Je crée également des objets, des meubles et des bijoux, toujours avec des matériaux récupérés et upcyclés.
ART ET MODE
Mes supports d’expression varient entre la toile, le papier, le tissu et le vêtement. Je crée également des œuvres grand format en peinture et broderie. Le but de MANCI est de mélanger les supports d’expression afin d’entremêler l’art et la
mode. Mon parcours dans le monde de la mode, où j'évolue comme mannequin depuis mes 18 ans, m'a amenée à considérer le vêtement comme un support artistique à part entière, tout comme une toile.
MA VISION ARTISTIQUE
Mes différents voyages ont influencé les traits de mes dessins ; les visages que je dessine sont le reflet des cultures croisées en chemin. La simplicité des traits exprime la pureté des émotions, l’authenticité de l’essentiel. Je m’intéresse également au corps et à son langage, à l’expression qu’il dégage. Mon travail est volontairement inachevé, j'aime les fils et les bouts de tissus qui dépassent. La perfection ne m’intéresse pas ; je trouve la beauté dans les défauts et la différence. C’est là que réside le caractère et l’identité de mes pièces. Elles sont créées avec intuition, peu de choses sont préméditées.
UNISEXE
Dans cet esprit de pièce artistique, les vêtements sont unisexes. D’une part, MANCI prône la liberté pour chacun de porter ce qui lui plaît. Plus jeune, je me suis très rapidement habillée avec des vêtements de garçons, enfilant les vêtements larges de mon père. J'aime voir des hommes en jupes, déconstruire les genres, afin que chacun s’accepte soi-même et exprime ses envies. La liberté d’être. D’autre part, une œuvre MANCI, comme une toile, ne peut être limitée par un genre.
HANDMADE
Tout le processus de création, de la pièce chinée à la pièce finale, est réalisé à la main dans mon atelier à Paris, par moi-même. Je souhaite que la production de mes pièces reste intime et authentique, qu’elles conservent leur valeur artistique et artisanale. Travailler à échelle humaine. J'aimerais que mes pièces représentent un achat réfléchi et désiré de la part de mes clients, qu’elles ne soient pas simplement une pièce de plus dans un placard. Je souhaite transmettre une éthique de consommation, une vision artistique et unique de chaque pièce, redonnant ainsi de la valeur aux choses.
UNIQUE
Mes broderies, basées sur mes dessins, sont toutes uniques
UPCYCLING
Partout où j'allais, je récupérais les bouts de tissus volants, ceux qui étaient destinés à être jetés, convaincue d’y trouver là mon trésor.
Depuis mon plus jeune âge, j'ai beaucoup voyagé à travers le monde, découvrant diverses cultures et prenant conscience de l’importance de toutes choses. Grâce à l’éducation de mes parents, j'ai toujours été opposée à la surconsommation. J'ai toujours cru que rares sont les choses qui ne peuvent servir qu’une seule fois.
Être mannequin m’a permis de développer mon amour pour la mode et les vêtements vintages (vêtements de seconde main). La pièce vintage, source d’inspiration de toute collection, est devenue pour moi un objet de fascination. Je l'ai côtoyée et admirée encore et encore. Cet univers de friperie n’était pas nouveau pour moi : je n'achète presque plus de vêtements neufs depuis mes 15 ans.
Nous vivons dans un temps où il est crucial de respecter notre Terre. Aujourd’hui plus que jamais, il faut agir. C’est pourquoi je n’utilise que des vêtements vintages et des matières recyclées pour mes créations. Les pièces vintages, souvent de meilleure qualité, ont une durée de vie plus longue que les vêtements modernes produits en masse, à faible coût et de qualité médiocre, avec une éthique souvent douteuse. Toujours produire plus et toujours plus vite.